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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 09:52

Le Savoir-vivre et le Protocole vous intéressent ? Vous voulez en savoir plus ?  Consultez le site de notre Association  www.savoirvivreplus.com

 

 

 

COMMENT REDIGER UNE INVITATION ? La forme et la rédaction de l’invitation influencent le comportement de l’invité

 

                  Combien de temps à l’avance doit s’envoyer un carton d’invitation ?

                        Une semaine suffit entre amis ; deux semaines pour un dîner mondain et pour un déjeuner officiel ; trois semaines pour un dîner officiel.

                  Une invitation venant d’un Etat s’envoie 1 mois à l’avance sur un carton gravé.

                  Les invitations à un bal se fond 6 semaines à l’avance au nom de la maîtresse de maison.

                 Quelles sont les mentions indispensables sur un carton d’invitation ?

Le nom de la personne invitée précédé de Madame, Mademoiselle ou Monsieur en toutes lettres

Sur une invitation doivent figurer dans l’ordre : le nom de la puissance invitante, le nom de la personne invitée, la nature de la manifestation, le jour et l’heure, l’adresse où  se rendre, le téléphone  pour confirmer sa présence. Si nécessaire ajouter les codes.

Pour une réception privée la puissance invitante « prie » les invités, pour une réception officielle la formule «  a l’honneur de prier » prévaut.

RSVP est en principe réservé aux réceptions nombreuses à l’organisation exigeante. Autres formules équivalentes : « pour confirmation ». « Regrets seulement » s’adresse aux  invités empêchés.

 

Comment mentionner la tenue souhaitée sur le carton d’invitation

                       La mention « Tenue de ville » invite les messieurs à porter un costume sombre et les dames une robe ou un tailleur élégant.

                       La mention « Tenue de soirée » : habit  et robe longue.

                     « Cravate noir », « Robe longue » : smoking pour lui et robe longue pour elle.

                     La jaquette ne se porte plus guère que pour un grand mariage.

                      Le port des tenues militaires est strictement réglementé hors de l’exercice des fonctions  proprement dites. Il est permis dans le cadre de réceptions privées, notamment  de caractère familial. Des autorisations spéciales peuvent être sollicitées pour des manifestations publiques sans caractère politique ni syndical.

                       La réglementation distingue  les tenues à porter dans les galas et soirées, dans les cocktails et réceptions, enfin dans les cérémonies publiques.

                        Les femmes militaires en tenue ne peuvent porter des bijoux

A quoi sert un Pour Mémoire ?

                        Le Pour Mémoire ne vise pas exclusivement les négligents. Il confirme une invitation et s’envoie plus particulièrement aux personnes  qu’on a invitées par téléphone ou oralement.

Le Pour Mémoire rappelle la date, l’heure, le lieu et son code, la tenue s’il y a lieu.

Ce peut être une carte de visite portant la mention manuscrite « Pour mémoire » ou une carte pré-imprimée que  l’on complète.

 

Comment s’excuser de ne pas honorer une invitation ?

On s’excuse toujours de na pas honorer une invitation, notamment s’il est inscrit sur l’invitation « Regrets seulement ».

Très souvent l’invitation signale dans quel délai répondre après la mention RSVP.

Sinon, il faut répondre dans les  48 heures en motivant, autant que possible, son refus : «Je regrette de ne pouvoir être présent étant donné que je serai en voyage à cette date » ; «Nous sommes très touchés de votre invitation à dîner. Malheureusement une obligation familiale, prévue de longue date, nous contraint à ne pouvoir  nous joindre à vous… Je vous prie de croire… »   

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3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 17:25

Le Savoir-vivre et le Protocole vous intéressent ? Vous voulez en savoir plus ?  Consultez le site de notre Association  www.savoirvivreplus.com

 

 

      LES FORMULES DE POLITESSE ORALES :  BONJOUR, BONSOIR, MERCI, PARDON…Comment les utiliser à bon escient ?

 

BONJOUR !

 

A l’origine, « Bonjour ! » est une sorte de vœu que l’on exprime envers des personnes auxquelles on souhaite qu’elles passent une bonne journée. On ne dit « Bonjour » que lorsqu’on rencontre quelqu’un ou qu’on arrive quelque part.

On dit « Bonjour ! » suivi d’un prénom ou d’une appellation   : « Cher ami »,  « Gérard », « Monsieur », « Colonel »,  « Docteur », « Maître ».

Après « madame », « monsieur », « mademoiselle », ou un titre (docteur, maître, colonel…) on n’ajoute ni prénom, ni nom.

On peut répondre à « Bonjour… » par « Comment allez-vous ? », ce qui provoque la réplique d’usage « Merci et vous ». Ces échanges ne se font qu’entre personnes qui se connaissent.

« Salut ! » est d’un emploi plus familier. Il peut s’employer à la cantonade : « salut, la compagnie !»

BONSOIR

A partir de quelle heure s’emploie « Bonsoir » ?

      En fait,  il n’y a pas d’heure précise à partir de laquelle dire « bonsoir ! ». Cette formule est néanmoins réservée aux activités de la seconde partie de la journée. Par exemple quand on quitte le travail ou l’école.

    « Bonsoir ! » se dit aussi bien lorsque l’on arrive que lorsque l’on part. C’est la grande différence avec « Bonjour ! »

     « Bonsoir ! » peut être suivi d’un prénom, d’une appellation (madame, monsieur, docteur…) mais jamais cette appellation ne doit elle-même être suivie d’un prénom ou d’un nom de famille.

    Dans la journée on dira plutôt « au revoir » qui laisse entendre un désir de renouveler la rencontre. Des formules désuètes (« au plaisir ») ou familières (« salut », «à la revoyure », « bye bye », « ciao »…) marquent la même nuance. Il ne faut pas les condamner : elles signalent chacune dans son genre qu’on ne rencontre pas et qu’on ne quitte pas des personnes sans un formule de politesse.  

 

MERCI

 

      La formule de politesse «merci » s’utilise dans le cas d’un service rendu au-delà de la fonction normale de l’agent ou de la personne à qui elle s’adresse. On ne remercie pas un serveur dont le métier est de servir…Elle s’utilise aussi pour accompagner ou atténuer un refus. « Merci, je ne fume pas » ou « Non, merci » est plus aimable qu’un « non » ou un « je ne fume pas » brutal. Si mince soit-elle, l’offre d’une cigarette est quand même un cadeau.

     Si ancienne soit-elle  (12ème siècle) , la formule « merci » est en crise. Les nouvelles générations oublient de l’utiliser. D’autres l’utilisent spontanément. Même si  on n’est pas formellement obligé de remercier le guichetier qui vend un billet, le livreur qui porte un colis parce qu’on n’a pas de reconnaissance particulière à exprimer dans ces cas-là, cela se fait par courtoisie, par politesse. Et aussi, peut-être , par réaction à l’incivilité généralisée !

    On peut renforcer merci en disant : « Grand merci » (ancien), « mille fois merci », « merci bien », « merci beaucoup ». On peut dire « merci de » ou « merci pour » suivi d’un nom : « merci de (ou pour votre visite) »    

 

PARDON

 « Pardon ! » est une formule de politesse par laquelle

on s’excuse de déranger ou d’interrompre quelqu’un,

on demande la répétition d’une phrase mal comprise

on introduit une correction ou la rectification d’un propos

on réclame la tolérance pour un impair mineur (retard, départ précipité…)

C’est une excuse mineure qui ne peut être utilisée pour un fait grave : mensonge, vol, diffamation… Dès qu’il y a offense réelle, il faut présenter ses excuses dans les formes. 

 

 

mflecherbonnier@hotmail.f

 

 

LES 4 FORMATIONS A LA POLITESSE DE Marie-France LECHERBONNIER :

-1. Les règles de la politesse

-2. Les formules de politesse

-3.La politesse au travail

-4. Correspondance et Nétiquette

                                  

Les règles de politesse harmonisent les relations sociales au quotidien, à chaque moment. Elles constituent  le socle du savoir-vivre tant dans la vie courante qu’au travail ainsi que dans les échanges épistolaires ou numériques.

 

La maîtrise de la politesse et de ses usages est une condition de la promotion sociale et professionnelle.

 

 

FORMATION 1

Une demi-journée

 

LES REGLES DE POLITESSE

 

Objectifs :  1. maîtriser les règles de la politesse dans toutes les situations de la vie quotidienne et sociale : accueillir, saluer, présenter, inviter,  remercier, s’excuser, féliciter…

 

Exemples 

 

Qui tend la main en premier ?

Comment se présenter soi-même ?

Qui a la priorité dans un escalier ?

Combien de temps à l’avance s’envoie une invitation ?  

Comment remercier après une réception ?

Sur quel support adresser des félicitations ? etc…

 

                  2. intégrer la grille des préséances (âge, sexe, hiérarchie) pour l’appliquer à toutes les situations : dans la rue, en voiture, à table, lors d’une réception, lors d’une cérémonie, au restaurant…

 

Exemples 

 

Où est la place d’honneur dans une voiture ?

Au restaurant qui ouvre le menu en premier ?

Quand un homme précède-t-il une femme ?

Quel est l’ordre des places d’honneur à table ?

Comment prendre congé après un repas ?etc…

 

 

FORMATION 2

Une demi-journée

 

LES FORMULES DE POLITESSE

 

Objectifs : 1. connaître et employer à bon escient les formules de politesse orales et s’adresser aux personnalités

 

Exemples

 

Quelles formules utiliser pour saluer, s’excuser, remercier, féliciter ?

A qui présente-t-on ses hommages ? ses respects? 

Comment s’adresse-t-on à un militaire ?

Comment s’adresse-t-on à un religieux ?

Comment s’adresse-t-on à  un avocat et à un magistrat ?

Comment s’adresse-t-on à un ambassadeur, à un député, à un maire ?etc…

 

                    2. par quelles formules commencer et finir une lettre ?

 

Exemples

 

Comment s’adresser à une personne au début d’une lettre ?

Quelle formule de politesse choisir pour terminer une lettre 

Quelles formules de politesse éviter selon son sexe ou son âge  ?

Quand peut-on utiliser une formule de politesse abrégée ?

Comment écrire à son directeur ou  à un supérieur ?

Comment s’adresse-t-on à un élu local,  national ?

Comment s’adresse-t-on aux personnalités civiles et religieuses ?etc 

 

 

FORMATION 3

Une demi-journée

 

LA POLITESSE AU TRAVAIL

 

Objectifs : 1.maîtriser les comportements en toute situation professionnelle : la ponctualité, la discrétion, tutoiement et vouvoiement, les attitudes et le maintien, l’hygiène, le vêtement…

                       

Exemples

 

A-t-on le droit de consulter la fiche de paie d’un collègue ou d’un supérieur ?

Peut-on refuser de tutoyer ou de se faire tutoyer ?

Y a-t-il une règle pour s’asseoir et se tenir assis ?

Le règlement intérieur comporte-t-il des règles d’hygiène ? 

L’entreprise peut-elle imposer un dresscode ?

Peut-on venir travailler en jogging ?etc…

 

 

                     2. respecter les obligations du règlement intérieur :   

le téléphone, l’entretien, le rendez-vous, le déjeuner d’affaires, le cadeau d’affaires, la prise de parole en public…

 

Exemples

 

Appelle-t-on directement un supérieur au téléphone ? un égal ? 

Qui met un terme à un entretien téléphonique ?

Qui s’assoit le premier lors d’un entretien ?

Quel retard est acceptable pour un rendez-vous ?

Combien de temps dure un déjeuner d’affaires ?

Peut-on refuser un cadeau d’affaires ?

Dans quel ordre se prononcent  les allocutions ? etc…

 

 

 

FORMATION 4

Une demi-journée

 

CORRESPONDANCE ET NETIQUETTE

 

 

Objectif : 1. connaître les usages en matière de courrier écrit :  le papier à lettre, l’adresse, le pliage, l’écriture, la signature, le post-scriptum

 

Exemples

 

Combien de signes au maximum sur une enveloppe ?

Comment se plie une lettre dans une enveloppe carrée ?

Comment s’effectuer le pliage à l’américaine ?

Quels mots peuvent se couper en fin de ligne ?

Comment ajouter un second post-scriptum ? etc…

 

 

                     2. quand envoyer une carte : la carte de visite, la carte de vœux, la carte de félicitations…

 

Exemples

 

Comment une femme indique-t-elle son nom sur une carte de visite ?

Quand barre-t-on son nom sur une carte de visite ?

Quand s’envoie une carte de vœux à l’étranger ?

Comment rédiger des félicitations ou des remerciements sur une carte de visite ?  etc…  

 

 

                     3. connaître les usages en matière de courrier numérique ainsi que les enjeux juridiques liés. Le courriel : l’objet, la propriété intellectuelle et juridique, le courrier numérique indésirable, le transfert, les fichiers joints,

la signature…

 

 

Exemples

 

A qui appartient un courriel ?

A-t-on le droit de transmettre un courriel à un tiers ?

Un professeur ou un directeur d’établissement a-t-il le droit de lire les courriels de ses élèves ?

Peut-on envoyer un courriel privé du bureau ?etc…

 

 

© Association pour le Rayonnement du Savoir-Vivre et du Protocole

 

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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 17:32

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     MODELES DE VŒUX  : UN CHOIX DE FORMULES CLASSIQUES ET ORIGINALES.  Pour tous les goûts !

 

Classiques

 

      Je profite de cette année nouvelle pour vous présenter ainsi qu’à ceux qui vous sont chers mes vœux les plus sincères de bonheur, de santé et de réussite pour 2012.

 

      Laissez-moi vous offrir mes souhaits les plus cordiaux pour une heureuse année et espérer vous revoir bientôt.

 

      Permettez-moi, à l’occasion de la nouvelle année, de vous exprimer la fidélité de mon souvenir et de vous espérer en bonne santé. Veuillez adresser également mes vœux à Monseur (ou Mme) …

 

      A l’occasion de cette année qui commence, je t’adresse tous mes vœux de santé, de bonheur et de prospérité. 

 

      Permettez-moi de vous souhaiter une très bonne, une très heureuse année. Que la joie, l’amour et la santé soient au rendez-vous de vos espérances !

 

      Puisse cette jeune année 2012 combler toutes vos attentes et répondre à vos espérances les plus chères !

 

      Puisse cette année qui débute nous permettre de renforcer encore nos liens amicaux et vous apporter toute la joie que vous méritez !

 

     A l’aube de cette nouvelle année, je vous adresse, de tout cœur, des vœux de joie et d’espérance !

 

     Que cette nouvelle année vous apporte mille satisfactions, la paix , la santé, et quelques délicieuses surprises !

 

 

Originaux

 

     Bonne et heureuse année ! L’amour et la gaieté te vont si bien !

 

     Que les bons génies de l’année 2012 te fassent gagner au grand loto de la vie !

 

     Saisis ta chance ! Elle sera à portée de ta main en 2012 ! Je l’ai lu dans les astres !      

 

    Tu es fait(e) pour l’amour et le bonheur. L’année 2012 t’attend à bras ouverts !

 

    Nous ne sommes pas deux chats de gouttière différente. Nous miaulerons ensemble de bonheur en 2012.

 

    S’il est un paradis sur terre, je veux qu’il t’accueille en son sein et que tu y trouves, en 2012, la félicité et la paix !

 

   Je ne sais te souhaiter autre chose que de rester toi-même, plein(e) de vie, de gaieté et de bonté !

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 19:37

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LES VŒUX DU NOUVEL AN : COMMENT METTRE EN VALEUR ET FAIRE REMARQUER  VOS CARTES DE VŒUX ?

 

 

       La coutume des vœux de Nouvel An est une des rares à venir tout droit d’Extrême-Orient. Les Chinois envoyaient des feuilles de riz richement ornées à leurs amis et aux dignitaires au début de l’année. Ces feuilles, appelées cartes de visite, étaient de dimensions d’autant plus grandes que leur destinataire était une personne importante !

 

       L’Europe s’empara de cette coutume. D’abord on garda l’idée de la visite à effectuer au début de l’année, puis, à partir du 17ème siècle, on lui substitua une « carte de visite » dont le nom resta longtemps après que celle-ci se fût transformée en carte de vœux. Pour l’anecdote, sachez que cette coutume fut interdite par la Révolution qui y voyait une preuve de superstition. Donc aucune carte de vœux entre 1791 et 1797 !

 

     Vivace, internationale, mondiale même, la tradition des vœux ne cesse d’évoluer aujourd’hui comme hier. Les visites de vœux sont devenues rares dès la moitié du 20ème siècle, remplacées par des cartes où le texte manuscrit s’est de plus en plus réduit au point que, de nos jours, ne figure plus guère qu’une signature à la main.

 

     Les fabricants de cartes tirent un grand profit de la paresse contemporaine en proposant des modèles de plus en plus luxueux et onéreux. Grand bien leur fasse, mais la mode passe un peu des cheminées et des bureaux ornés de gravures et de reproductions diverses. La concurrence des cartes électroniques mord d’ailleurs de plus en plus sur ce marché.

 

    Alors que faire d’original pour se faire remarquer ?

 

    Il y a la tradition anglo-saxonne de l’envoi d’une photo familiale avec un rapide descriptif des hauts faits des uns et des autres. En France ce type de message n’est pas toujours bien compris :  dans notre tradition, envoyer des vœux, c’est s’intéresser à son destinataire et non à soi-même !

 

     La meilleure façon de se différencier consiste à personnaliser son envoi. Quand on sait que 750 millions de SMS de vœux ont été échangés l’année dernière dans la nuit du Nouvel an, que les cartes électroniques sont désormais plus nombreuses que les cartes adressées par la poste, la voie est clairement ouverte : il faut en revenir aux vœux manuscrits, plus ou moins développés, qui montrent un intérêt prononcé pour le destinataire. Un laboratoire de recherche a établi que le taux de réponse à des voeux manuscrits était de 60% alors qu’il était totalement aléatoire par voie électronique.

 

     Si on s’engage dans cette voie, il faut assumer totalement son choix : employer un stylo, écrire une phrase personnelle relative aux relations nouées avec le destinataire. Très important pour consolider des relations récentes tant sur le plan privé que sur le plan professionnel !

 

     Quelques règles de base pour terminer : dans les pays anglo-saxons les voeux s’envoient au mois de décembre ; on ne laisse jamais de vœux reçus sans réponse ; le code des préséances est de rigueur dans les relations privées (le plus jeune envoie le premier ses vœux à ses aînés ; les hommes envoient les premiers leurs vœux aux femmes).  Ne pas répondre à des vœux est assimilable à un affront.     

 

 

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 22:36

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     LES INVITATIONS : LES 16 REGLES FONDAMENTALES.

    Avec la période des Fêtes les invitations se multiplient, les gaffes aussi. Comment éviter les quiproquos, les malentendus, les méprises ? En suivant ces préceptes de savoir-vivre bien établis.

 

   1.Ne pas inviter au dernier moment des personnes qui pourraient à juste titre penser qu’elles servent de bouche-trou.

 

   2.Ne jamais inviter quelqu’un devant une autre personne qu’on n’invite pas.

 

   3.Ne pas inviter une personne mariée ou vivant en couple sans son conjoint, son compagnon ou sa compagne. Cette règle ne s’applique évidemment pas dans le contexte professionnel où il est au contraire malvenu d’arriver à deux quand on est seul invité.

 

   4.Ne jamais oublier de répondre à une invitation. Une absence de réponse est toujours considérée comme un affront par la puissance invitante.

 

   5.Si une personne invitée vient sans son conjoint ou sa conjointe, on est en droit d’équilibrer sa table en faisant appel à une autre personne seule de l’autre sexe.

 

   6.Au-delà de deux refus, on ne réinvite pas, considérant que la personne invitée ne souhaite pas se lier davantage.

 

   7.Une invitation faite de vive voix et qui n’a pas été clairement notée se confirme par écrit sur une carte comportant adresse, date et heure.

 

   8.En cas de doute, on n’hésitera pas à demander à la maîtresse de maison quelle tenue adopter.

 

   9.Un refus à une invitation doit toujours se motiver : engagement antérieur déjà pris, absence ou voyage.

 

   10.Pour une invitation à dîner ou à un week-end, on indique à chacun le nom des autres invités afin d’éviter des rencontres désagréables.

 

  11.On invite des proches par téléphone ou de vive voix trois ou quatre jours à l’avance.

 

  12.On invite des amis ou des relations par téléphone huit jours à l’avance. On confirme par l’envoi d’une carte « Pout mémoire ».

 

  13.Pour un dîner d’apparat, on envoie un carton imprimé deux semaines à l’avance, avec la mention RSVP. La réponse se fait sous 48 heures par les invités. Préciser la tenue.

 

  14.Pour les cérémonies privées, par exemple un mariage, envoyer un faire-part un mois à l’avance avec carton d’invitation joint. Réponse dans les huit jours.

 

  15. Ne pas se faire accompagner à une réception par une personne non invitée.

 

  16.Le pire affront de la part d’un invité est d’annoncer sa présence et de ne pas se rendre à une invitation sans la moindre excuse. C’est une cause légitime de rupture.

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 11:57

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LES MANIERES DE TABLE sont les règles du savoir-vivre les plus maltraitées aujourd’hui. Retour aux fondamentaux.

 

   Même s’il existe des différences entre un repas familial et un dîner mondain, des constantes s’imposent à toute personne qui s’assied à une table pour y manger en compagnie d’autres convives. Les règles en usage se sont établies et fixées au terme d’un long processus de maturation à travers les siècles. Le maintien à table est clairement le résultat d’un processus de civilisation.

 

     On s’installe sur sa chaise en laissant un espace entre soi et la table, bien droit mais sans raideur, le dos légèrement dégagé du dossier. On ne se balance pas.

 

    On pose les mains de chaque côté de l’assiette. Les coudes contre le corps, mais sans affectation, les poignets ou avant-bras posés sur le bord de la table.

 

    La serviette repose sur les genoux, repliée dans sa longueur, mais non déployée. Elle sert à s’essuyer les lèvres, se pose sur la table à droite de l’assiette, sans être dépliée, à la fin du repas.

 

   Ne jamais nouer sa serviette autour du cou, ni la glisser dans le col ou le corsage.

 

  Pendant le repas, on ne commence à manger que lorsque tous les invités sont servis et que la maîtresse de maison a entamé son assiette, à moins que pour des raisons de service, elle demande que l’on commence sans elle. Jamais on ne grignote du pain avant le premier plat.

 

  L’allure du repas est donnée par la maîtresse de maison qui veille à ne pas accélérer le rythme et qui invite ses invités, sans insister, à se resservir. On évite de manger plus vite ou plus lentement que les autres.

 

  Lorsque les mets sont présentés, on prend le morceau devant soi sans choisir, on ne le partage jamais dans le plat, on se sert modérément au premier tour. On mange toute la portion servie. On se ressert encore plus modérément au second tour (sauf de potage ou de fromage, qui ne se resservent pas). On ne tâte ni les fromages ni les fruits.

 

   De nombreux aliments se consomment avec des usages particuliers : les crustacés, les coquillages, certains légumes comme les asperges, la salade et la plupart des fruits.

 

   On mange la bouche fermée et on ne boit pas la bouche pleine.

 

   Tous les bruits naturels sont à exclure : mastication bruyante, aspiration, lapement, bâillement, éternuement, reniflement, fou rire. On évite de se moucher à table ou on se détourne.

 

   La fourchette se tient de la main gauche, le couteau de la main droite, l’index posé sur le haut de la lame. Il ne se porte jamais à la bouche. Les couverts apportent les aliments jusqu’à la bouche  sans que le buste ne ploie.  

 

   A la fin d’un plat et à la fin du repas, les couverts sont posés, côte à côte, dans l’assiette. La présence de porte-couteaux signifie que les couverts ne seront pas changés entre les plats et qu’il conviendra donc de les y faire reposer pendant le service.

 

   On évite de faire des gestes amples et démonstratifs les couverts à la main.

 

   On coupe les aliments en petits morceaux (la viande avec le couteau, les légumes avec la  fourchette). On ne racle ni ne suce les os. On ne coupe pas son pain, mais on le rompt.

 

   L’assiette ne se déplace pas, elle ne s’incline pas, elle ne se cale pas avec un morceau de pain ou une fourchette. On ne sauce pas, on ne racle pas.

 

   Si on n’aime pas un plat, on n’en prend qu’une petite quantité. La maîtresse de maison comprendra ce signe.

 

   En cas d’interdit religieux ou autre (végétarien, végétalien) , on en fait part discrètement à la maîtresse de maison avant le repas ou on s’abstient de manger sans commentaire.

 

   Si on est coupable d’une maladresse (verre renversé, tache malencontreuse…), on se confond en excuses, on  cherche à réparer les dégâts. La maîtresse de maison minimisera les choses, même si elle est furieuse…

 

    Si on est touché par une indisposition, on tente aussi longtemps que possible de résister à son martyre…

 

    Si un plat est raté, on n’en rajoute pas à l’incident.

 

     Si on ne sait pas manger un plat qui exige des accessoires particuliers (pinces à homard, couteaux à fruits…), on s’applique à imiter l’usage qu’en fait la maîtresse de maison.

 

    On s’intéresse à la personnalité et aux goûts de ses voisins de table sans se montrer pour autant lourd et insistant.

 

    On n’interpelle pas un convive éloigné de soi.

 

    On ne mobilise pas l’attention ou la conversation d’un voisin trop longtemps.

 

             On évite les sujets personnels (santé…), scabreux (sexualité…) ou

          idéologiques (politique, religion…).     

 

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 10:37

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    Est-ce un effet de la crise ou du progrès technologique ? Je constate en tout cas que les invitations se font de plus en plus par courriel.

 

   Le phénomène n’est pas nouveau en soi. Depuis quelques années, les convocations aux salons, aux conventions, à certaines expositions se font par courriel. Ce qui évolue, c’est l’usage fait de cette commodité. Ainsi ai-je été invitée la semaine dernière à un cocktail offert par une grande marque à ses clients par courrier électronique.

 

   On connaît le processus. Un premier courriel est envoyé deux à trois semaines avant la manifestation afin de vous prier de retenir la date, puis quelques jours avant l’événement, vous recevez une invitation à laquelle vous répondez  en cochant une case pour signaler que vous assisterez ou non à l’événement.

 

   Une fois dans les lieux vous êtes accueilli par des hôtesses armées d’I-Pad qui cliquent la touche correspondant à votre nom. 

 

   Sur le plan technique, rien à redire. L’invitation est envoyée dans les délais, la réponse se fait comme à l’accoutumée, l’I-Pad remplace la liste de présence. Tout est accéléré : l’envoi des invitations n’est pas soumis aux aléas postaux, les réponses se font dans l’instantané, le contrôle s’effectue rapidement aux guichets d’entrée, ce qui fluidifie la file d’attente.

 

   Tout est pareil et pourtant tout est différent. L’invitation, en tant qu’acte de civilité, en tant que témoignage d’attention, perd ses couleurs. La belle enveloppe écrite à la main, le carton élégant au nom de l’invité, tout ce décorum qui donnait l’impression d’être attendu, souhaité, désiré, disparaît. Ce n’est plus une invitation, c’est une convocation !

 

   On sait par ailleurs que la tendance préexistait à une carence grandissante d’absences de réponses aux invitations papier. Alors qu’en sera-t-il des invitations électroniques !

 

   Il serait vain et insensé de dénoncer l’évolution du processus faisant basculer les invitations, de l’écrit vers le support électronique. En revanche il est utile, dans l’intérêt même de la puissance invitante, de s’interroger sur la manière d’humaniser ses invitations afin de les rendre plus attractives, plus personnalisées, plus chaleureuses.

 

   Je suggère les pistes suivantes à chaque fois que je suis consultée à ce sujet :

Garder les codes de l’invitation traditionnelle dans la rédaction de l’invitation électronique

Donner la possibilité d’imprimer l’invitation (des astuces existent pour en donner l’envie à l’invité)

Laisser la possibilité d’un contact téléphonique

Personnaliser l’invitation (différents procédés existent)

Conserver une présence humaine à l’accueil et dédier un responsable aux imprévus

Distribuer un objet de bienvenue personnalisé.

 

   Il est probable que de nombreux autres supports papier vont être balayés par l’électronique. Cela a déjà été le cas des cartes de vœux. L’essentiel est que l’esprit qui préside à l’acte social : inviter, faire part, souhaiter, féliciter…soit respecté et mis en exergue.  Là réside tout l’art du  savoir-vivre moderne.

   

       

 

          

 

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 11:25

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    ENTREPRISES, COLLECTIVITES,  LE  BILAN « SAVOIR-VIVRE ET RELATIONS SOCIALES. »  Une méthode efficace et éprouvée désormais à votre disposition.

 

   De nombreuses entreprises et collectivités ont à faire face à des dérives comportementales, à des chocs générationnels ou interculturels qui empoisonnent les relations entre les personnels, avec la hiérarchie et avec la clientèle ou les administrés. Cela se traduit, entre autres, par plus de stress et d’agressivité.

 

   Notre expérience et notre fréquentation constante des entreprises et des collectivités nous a permis de mettre au point une méthode structurée et efficace.

 

  En voici les principes et le déroulé :  

 

Phase 1 : AUDIT des problèmes spécifiques de l’entreprise ou de la collectivité en relation avec la DRH.

 

      Les douze premiers thèmes, sur lesquels nous intervenons  sont les suivants. Bien entendu ce programme est au choix et non-limitatif, chaque entreprise ou collectivité ne gardant que ce qui l’intéresse  :

 

Eliminer les incivilités

Améliorer les relations juniors-seniors

Améliorer l’accueil (surtout téléphonique)

Améliorer la correspondance

Pacifier les relations interculturelles

Faire régner la politesse au quotidien

Améliorer la présentation et le langage

Optimiser les relations avec la clientèle

Etablir une charte du respect

Apprendre et respecter les règles du reporting

Apprendre les usages de la table

Savoir recevoir des visiteurs et des étrangers

 

Il arrive que les demandes des DRH soient beaucoup plus pratiques :

                        être ponctuel et respecter les horaires de travail,  

     arrêter de resquiller à la cantine,

          savoir dire bonjour,

     prendre l’ascenseur

     maîtriser ses nerfs,

     respecter les règles d’hygiène,

                        s’habiller décemment,

                        éviter les gros mots, au travail et devant la clientèle

                        connaître les formules de politesse,

                        contrôler ses gestes, etc…  

 

 

     Phase 2 : ENTRETIENS INDIVIDUELS avec les responsables des services concernés, les responsables du personnel, s’il y a lieu les personnels de santé, les psychologues, les formateurs, les représentants syndicaux…

 

      Phase 3 : FOCUS GROUPES avec les personnels concernés. Réunions de groupes (de 6 à 12 personnes) autour des différentes thématiques retenues dans la phase d’audit. Objectifs des focus groupes : analyse des dysfonctionnements de terrain, détermination des causes,  évaluation qualitative et quantitative des attentes, suggestions d’action et de préconisations.

 

     Phase 4 :   BILAN ET PRECONISATIONS 

 Le bilan décrit la situation dans toute son étendue et sa complexité. Il est rare qu’une seule cause soit en jeu et c’est donc un système qu’il s’agit de décrypter.

La phase de bilan, pour être efficace, doit se construire dans le dialogue avec l’ensemble des responsables interviewés lors de la phase d’audit et d’analyse.

Un fois les termes du bilan fixés, il convient d’établir les préconisations, d’en fixer les moyens, les modalités et le calendrier avec la DRH qui en réfère à sa direction générale et au comité d’entreprise.

Des marqueurs sont identifiés, qui serviront de critères pour la phase EVALUATION.

 

   Phase 5 : EVALUATION

Le rapport « BILAN ET PRECONISATIONS » a intégré des marqueurs permettant d’évaluer concrètement les progrès réalisés grâce à l’application des préconisations.

L’évaluation n’a de valeur que si elle s’appuie sur des critères objectifs, donc en général quantitatifs.

Par exemple : le nombre de réclamations, les incidents signalés à la DRH…

La première évaluation s’effectue en général dans les premiers mois. Il peut être périodique ensuite.

 

La durée de la mission doit être assez courte : de 3 à 10 jours selon l’envergure de l’entreprise ou de la collectivité. 

 

D’expérience nous savons que ce type d’audit n’est bien reçu du personnel qu’externalisé.

  

Contacts : mflecherbonnier@hotmail.com

                Tel : 06 74 59 73 93   

 

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 09:43

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BRUNCH, SLUNCH, AFTER, une nouvelle convivialité. Retrouver ses amis autrement, voici ce que proposent ces rendez-vous  qui enrichissent le choix des goûters et apéritifs.

 

Le mot « brunch » est une contraction  de « breakfast » et de « lunch ». C’est un repas léger  que l’on prend en famille ou entre amis, le samedi ou le dimanche, entre 11 heures et 14 heures.


Plaisir des lève-tard et des sportifs du week-end, le brunch, grâce à son absence de formalisme, a lieu dans une ambiance détendue :  une vaisselle simple, une nappe fraîche, un menu léger, de la musique.


Pour les boissons : café, thé chaud ou glacé, chocolat, jus de légumes, cocktails maison à base de légumes et de fruits, eau gazeuse, bière légère. Si l’on veut sophistiquer, champagne et bloody-mary (cocktail de jus de tomates et vodka).


Pour les aliments, au choix :

* Pain, brioches, croissants ,muffins (patisseries anglaises : crêpes épaisses et moëlleuses), accompagnés de beurrre, confitures, miel , marmelade et lemon curd (confiture au fort parfum de citron, bien adapéte aux brioches et muffins).

* Flocons d’avoine et de maïs, riz grillé, présentés dans des saladiers avec un pot de lait froid et un bol de fruits coupés en morceaux.

* Yaourts (arménien et bulgare), fromage blanc accompagné de légumes, fruits et épices présentés dans des bols (dés de concombres, fines herbes, petits oignons, cerneaux de noix).

* Deux salades composées, par exemple, l’une à base de riz et de maïs, l’autre à base de champignons.

* Jambon cru et cuit, rôti froid, avec sauces et condiments exotiques.

* Des  œufs mollets, brouillés, ou  coque avec mouillettes.

* Des fromages crus et doux (emmenthal, comté, gouda, mimolette , saint nectaire… ) coupés en dés, pourvus d’un bâtonnet en bois.

* Gâteaux à découper.

 

 

 

Le « slunch » est un goûter dînatoire organisé de préférence le dimanche. Les invités arrivent à partir de 16-17 heures et restent jusqu’à 21-22 heures, afin de ne pas se coucher trop tard.

 

On commence par un goûter plutôt sucré (scones, clafoutis, crumbles…) et l’on se dirige doucement vers un apéritif élaboré. Les plats sont préparés uniquement avec des produits de qualité, des produits bio ou du terroir , ainsi que des fruits. Quant aux boissons sont proposés des thés, des cafés, des smoothies, du vin chaud ainsi que le chocolat à l’ancienne. C’est un repas informel servi souvent autour d’une table basse.

 

 

 Dernier-né de ces rendez-vous modernes, l’after ou after-work  est un apéritif dînatoire. Cette soirée s’adresse à toutes les personnes qui sont dans la vie active et qui désirent se retrouver pour se détendre après le travail,  dès 19 heures.  Décompresser, faire la fête ou échanger des idées sans se coucher tard… L’after se répand  depuis 3 ou 4 ans en France dans les milieux «branchés ».

L’after se pratique au bar des grands hôtels, aux terrasses ou chez soi. Sont privilégiés les boissons et mets exotiques rappelant les vacances.

   

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 17:19

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INAUGURATION.  Fiche pratique.

 

      On appelait autrefois inauguration la cérémonie qui accompagnait le couronnement d’un souverain. On a gardé l’idée de la cérémonie, que l’on a adaptée à la consécration d’un édifice ou d’un monument au moment où on s’apprête à le livrer aux citoyens d’une ville ou d’une collectivité.

 

      Lors d’une inauguration publique, les personnalités élues, notamment les maires, et les personnalités administratives (en premier lieu, le préfet) , sont conviées en général pour présider et participer aux inaugurations : rues , locaux, monuments, expositions…

 

La préparation

- rassembler un groupe de travail transversal réunissant les  

           partenaires  du projet


fixer la date la plus propice à rehausser l’éclat de la manifestation


lancer les invitations une vingtaine de jours à l’avance


veiller à l’ordre de préséance sur le carton d’invitation

 

préciser éventuellement l’emplacement, ajouter si nécessaire plan et laissez-passer

 

mentionner quel type de réception suivra (lunch, cocktail, vin d’honneur…)

 

ne pas oublier, parmi les invités, les utilisateurs ou leurs représentants, les riverains ou leurs représentants

 

rédiger et distribuer des dossiers de presse

 

inviter également les responsables de la construction, du financement, de la conception et de l’équipement

 

imprimer les discours, prévoir le parking pour les personnalités.

 

 

 

 

Les rituels habituels

Couper le ruban tricolore (bleu en haut et rouge en bas) qui symbolise l’entrée du public dans un nouveau domaine, selon une tradition qui remonte à l’Antiquité gecque. Cette fonction revient à la personnalité la plus importante, soit le représentant de l’Etat, ou le Président du Conseil régional ou général, ou le Maire de la Commune.  

 

dévoiler une plaque qui rappelle l’inauguration, sa date et les autorisations y ayant présidé

 

prononcer les discours dans l’ordre prévu par le protocole (du maire au représentant de l’Etat)

 

signer le livre d’or (une page par événement)             

    

 

Deux rituels plus complexes

 

La pose de la première pierre où sont insérés un tube en cuivre et un parchemin portant toutes les mentions ayant trait à l’inauguration et aux personnalités, à quoi on ajoute souvent un croquis architectural. On profite souvent de l’événement pour faire visiter le site aux participants et à la presse

 

La plantation d’un arbre, pratique un peu oubliée qui a retrouvé une certaine vogue avec l’écologie et le Bicentenaire de la Révolution. Veiller à se faire conseiller par un arboriculteur  pour choisir la bonne espèce par rapport au terrain. Rien de pire qu’un arbre de la liberté qui se dessèche !

 

Dans ces deux cas, le discours final est prononcé par la personnalité qui a procédé à la pose ou à la plantation, car elle est la personnalité la plus importante.

 

 

 

Conseils

                            

Faire une répétition, notamment pour le dévoilement de la plaque

Exécuter avec soin la délibération du conseil municipal, seul habilité à décider le choix des dénominations des rues et édifices publics, ainsi que de l’emplacement des plaques commémoratives

 

Pour l’affectation des dénominations ou leur changement, voir l’article de la loi n° 86-972 du 19 août 1986

 

Pour les inaugurations privées, il est possible de faire appel à un élu ou à une personnalité administrative. Alors, la cérémonie se déroule comme celle d’une manifestation publique.                

 

            

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  • Marie-France Lecherbonnier est  auteure, designer et conférencière. Elle anime des séminaires et formations continues en matière de Protocole et Savoir-Vivre en Europe, Asie et Afrique
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