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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 10:58

 

Le Savoir-vivre et le Protocole vous intéressent ? Vous voulez en savoir plus ?  Consultez le site de notre Association  www.savoirvivreplus.com

 

 

La dégradation des relations entre les personnes dans les entreprises se manifeste par des comportements discourtois, parfois même agressifs, qui inquiètent à juste titre les dirigeants, en, premier lieu les DRH.

    Quand je suis consultée à ce sujet, je ne suis pas longue à constater dans l’entreprise concernée des non-dits, des protestations muettes, qui relèvent du fameux « plafond de verre ».

    Je rappelle que cette expression, traduction du « glass celling » anglo-saxon, a commencé à fleurir en France à la fin des années 1980 en accompagnant la revendication des femmes à la parité en entreprise. On désignait ainsi à l’époque la mauvaise volonté des patrons à donner aux femmes les mêmes chances de promotion qu’aux hommes. Un « plafond de verre » semblait être installé au-dessus de la tête des collaboratrices, qui leur interdisait l’accès aux sphères supérieures de l’entreprise. De façon plus insidieuse, à un niveau inférieur de la hiérarchie, une discrimination de même nature se répéte : on préférera un homme à une femme pour diriger une équipe de représentants au motif qu’il serait plus disponible ou qu’il aurait plus d’autorité ( ?) ; dans le même esprit, on ne laissera pas une excellente secrétaire (« une perle ») progresser vers une fonction plus valorisante sous prétexte qu’elle serait devenue indispensable à son chef.    

    Depuis lors d’autres « plafonds de verre » se sont révélés. Parmi les plus communes, les discriminations qui frappent les personnes d’origine étrangère ou d’orientation sexuelle différente de la majorité, les handicapés, les gens de couleur… Autant de frustrations, de refoulements, d’injustices accumulées, qui pervertissent une entreprise dans un silence lourd et pesant. Cela ressemble à ces secrets de famille que tout le monde connaît et dont personne ne parle

    Un regard extérieur permet souvent de faire apparaître les « plafonds de verre ». Lesquels peuvent d’ailleurs se manifester de façon parfaitement  inattendue. Récemment je suis intervenue dans une entreprise qui caracole parmi les toutes premières dans le secteur doré des Nouvelles Technologies. Pas de sexisme : les femmes y sont peut-être même plus nombreuses que les hommes dans les fonctions de direction. Plus de 30% d’étrangers : aucun racisme latent. Alors quel est le problème de cette entreprise jeune et dynamique ? Justement son « jeunisme » (la moyenne d’âge y est de 30 ans). J’en ai eu la révélation en interrogeant une technico-commerciale, qui portait –d’ailleurs joliment – sa quarantaine : déprimée, elle refusait, me disait-on, de se rendre en clientèle. La raison de son désarroi : ses jeunes collègues, brillants et fringants, ne voulaient plus que la « vieille » les accompagne. A les écouter, elle représentait une image dépassée de leur groupe et de leur métier.

               Dans une autre entreprise, j’aurais découvert le contraire, à savoir des

          « vieux » barrant la route de jeunes.

              Le baromêtre de la courtoisie et de la civilité : un bon révélateur de  

          la santé d’une entreprise. On ferait bien d’y penser à l’heure où des

           collaborateurs de puissantes sociétés choisissent d’en finir avec leur vie.       

 

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11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 22:48

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LES PLACES A TABLE

 

A chaque fois que je fais une conférence sur le savoir-vivre, une question m’est posée par quelqu’un ou quelqu’une dans l’assistance : « Y a-t-il une méthode infaillible pour placer les invités à table ? »

 

Les plans de table sont souvent un casse-tête pour les hôtes qui ont à tenir compte de la susceptibilité de leurs convives. La grand-tante qui se juge mal placée lors d’un repas de fête familial à une notoriété de la République qui ne se trouve pas à la place d’honneur souhaitée par elle,  les frustations et les vexations ne manquent pas !  

 

Alors comment aborder au mieux la fameuse question ?

L’application de quelques principes fondamentaux aide à trouver les meilleures solutions.

 

Le repas à trois

 

La personne qui préside prend à sa droite la personne à honorer le plus selon les règles classiques de la préséance (âge et rang). Schéma 1.

 

Le repas à quatre

 

Deux schémas sont envisageables selon que l’on occupe deux (schéma 3) ou quatre côtés de la table (schéma 2). Cas particuliers : deux couples. Afin d’éviter que les deux hommes ou que le deux femmes soient côte à côte, adoptez le schéma 4.

 

Le repas à cinq

 

La présidence de table revient à une femme s’il y a trois femmes et deux hommes, à un homme s’il y a trois hommes et deux femmes ; à une femme s’il y a quatre hommes  et une femme ; à un homme s’il y  a quatre femmes et un  homme (schéma 5).

 

Le repas nombreux

 

Au principe de la préséance s’ajoute celui de l’alternance.

En règle générale le maître et la maîtresse de maison se font face et occupent le milieu de la table, chacun d’un côté. A la droite de la maîtresse de maison prend place l’homme le plus important ou le plus âgé, à sa gauche le second dans la hiérarchie. Le maître de maison est encadré, à sa droite par la femme la plus importante ou la plus âgée, à sa gauche, par la seconde dans la hiérarchie. Les hommes se répartissent ensuite par ordre décroissant d’âge ou d’importance selon le schéma 6. Une variante, dite présidence à l’anglaise, place le maître et la maîtresse de maison, chacun à un bout de table (schéma 7), ce qui a le grand avantage de faire apparaître moins nettement la hiérarchie des préséances.

 

Au-delà de seize personnes, il est souhaitable de répartir les invités en plusieurs tables, ce qui facilite les préséances et favorise les échanges, chaque table étant alors présidée par une personne spécialement honorée.  

 

Les  tables à multiple de quatre

 

Huit, douze, seize, vingt, vingt-quatre.

La table est présidée par deux hommes ou par deux femmes si le nombre d’hommes et de femmes est identique.

 

Déjeuner d’hommes ou de femmes seuls

 

Le maître ou la maîtresse de maison place en face de soi la personne la plus importante (schéma 8).

 

Les dîners officiels

 

Ces dîners obligent à un respect parfait des règles de préséance telles qu’elles sont établies par décret (en France celui de 1989).

 

          Il arrive assez souvent qu’il faille faire exception pour des   personnalités 

          faisant référence dans le code mondain sans jouir de priorité                 particulière             

         dans le code des préséances officielles : notoriétes littéraires ou

         artistiques, personnalités économiques, sociales, religieuses…

 

 

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 10:44

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JUPE OU PANTALON ?

 

        De pays en pays se propage un mouvement de protestation féministe appelé « La marche des salopes ». Cela a démarré à Toronto où, en avril 2011, un officier de police avait déclaré devant les étudiants d’une école de droit : « Les femmes ne doivent pas s’habiller comme des salopes si elles veulent éviter de subir des violences. »  Du Canada en Inde, des Etats-Unis en Australie s’est aussitôt enflammé un incendie  dont la dernière manifestation vient de se produire en Islande où, à Reykjavik, fin juillet, ont défilé des milliers de femmes en colère contre l’éternel machisme . Leur mot d’ordre :  « Peu importe la robe ou la mini-jupe, le viol n’est jamais excusable. »   

         Le sujet est d’autant plus sensible que dans de nombreux quartiers défavorisés de nos villes les jeunes femmes subissent les pressions de familles  qui voudraient qu’elles troquent la jupe contre le pantalon ou, mieux, tout vêtement faisant disparaître leurs formes naturelles.

         La question n’est pas aussi nouvelle qu’on le croit. Se rappelle-t-on les propos du philosophe Pierre Bourdieu qui écrivait doctement : « C’est très difficile de se comporter correctement quand on a une jupe »  et qui se référait aussi au risque de viol : « Beaucoup d’études consacrées aux affaires de viol ont montré que les hommes voient comme des provocations des attitudes qui sont en fait en conformité avec une mode vestimentaire. Très souvent les femmes elles-mêmes condamnent les femmes violées au prétexte qu’elles l’ont  bien cherché » ? Dernièrement, dans le même esprit, Nadine de Rothschild a provoqué un tollé chez Laurent Ruquier, dans son émission  On n’est pas couché , en déclarant que le port de la mini-jupe et du string était un appel au viol.

       D’un côté des femmes se mobilisent pour se vêtir comme elles veulent. De l’autre différentes écoles se manifestent au nom de valeurs par ailleurs incompatibles entre elles.

       Pour ma part, je suis du côté des femmes qui demandent qu’on respecte leur choix de se vêtir à leur goût. Pour autant, je les appelle avec autant de fermeté à garder le sens de la décence et du bon sens. Demander qu’on respecte son libre arbitre suppose qu’en même temps on tienne compte du regard porté sur soi.

                   Regard qui, d’ailleurs, peut être relatif aux sociétés où l’on vit. En

          France on recommande de ne pas dénuder trop largement à la fois les

           jambes et le buste. Ce qui n’est pas vrai dans certains pays  anglo-saxons.

        Je constate qu’aujourd’hui certaines se battent pour porter la jupe alors que leurs aînées se sont battues pour porter le pantalon. Il y a encore peu de temps même nos députées n’en avaient pas le droit.

      Jupe ou pantalon ? Cette question n’a pas de réponse. A chaque moment de l’histoire son enjeu. 

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 10:42

 

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CODES,   USAGES,  RITUELS,  PROTOCOLES  ET  CEREMONIES

 

   Vous avez réagi à la phrase : « Le vrai art de vivre en société n’est pas dans l’application aveugle de règles préétablies . » Est-ce que je récuse l’idée que le savoir-vivre repose sur des règles ?  Pas du tout, mais le mot « règles » renvoie à des réalités très différentes. Et on ne peut traiter de la même façon les codes, les usages, les rituels, les protocoles et les cérémonies.

    Je vais tenter dans les lignes suivantes de définir ces différents domaines du savoir-vivre.    

               

 

LES CODES

Ce sont les règles établies pour simplifier les relations entre les personnes..

L’intérêt des codes est d’établir une sorte de discipline qui s’impose à tous ceux qui appartiennent au même groupe ou à la même communauté. Le  code de la route établit des relations obligatoires entre les conducteurs d’engins à moteur. On y obéit sans trop se préoccuper de la légitimité de tel ou tel de ses principes.

Le savoir-vivre repose aussi sur certains codes. Par bonheur ils sont moins formels que le code de la route. Mais on y souscrit sans grande résistance. Comment écrit-on à telle ou telle personnalité ? les formules de politesse proposées dans les correspondanciers donnent la solution appropriée.Comment se vêt-on pour une grande réception  ? le carton d’invitation signale s’il faut ou non une robe longue, un smoking ou se contenter d’un habit de ville.

Les codes ne sont pas le fait des seuls milieux privilégiés. Toutes les communautés de vie se donnent des codes internes  On parlait ci-dessus du code vestimentaire mondain. Les jeunes n’échappent pas au phénomène. Ils  ont aussi leurs codes depuis le plus jeune âge : les baskets doivent être de telle marque, les tee-shirts porter tel ou tel sigle.

 

 

LES USAGES

C’est l’ensemble des comportements admis par une société :  les usages de la table, la politesse…

On appelait cela naguère « les bonnes manières. » Ce qui se transmettait de génération en génération et ce qui signalait une bonne éducation. Les usages n’ont pas toujours eu une bonne réputation car leur apprentissage se traduit surtout par  « Fais ceci » et « Ne fais pas cela. » Mal compris, ils sont parfois tournés en dérision. On y a parfois vu des contraintes absurdes alors qu’en fait la plupart d’entre eux se justifient naturellement. Il y va tout simplement de la politesse courante, donc du respect de l’autre.

Il est à noter que les usages reviennent en force depuis qu’est menée la lutte contre les incivilités. 

 

 

LES RITUELS

Ce sont les évènements périodiques et les conduites collectives qui cimentent l’unité communautaire du groupe. Par exemple : les vœux , les anniversaires, les fêtes de fin d’année, les pots en entreprise…

Les rituels ponctuent la vie familiale et la vie professionnelle en réunissant des personnes à l’occasion de fêtes, de rendez-vous à date fixe, d’événements récurrents.

On leur reproche parfois leur caractère artificiel. Ce n’est pas parce que l’on souhaitera à quelqu’un bonheur, santé  et réussite le Jour de l’an que l’on croit réellement à la réalisation de ce formidable programme. Ce rituel est néanmoins utile et efficace : il permet de consolider des relations négligées, de pacifier des malentendus, de renforcer les liens d’amitiés et d’affection.

Refuser ces rituels, c’est se mettre volontairement en marge du groupe, exprimer un individualisme qui sera ressenti comme une charge d’hostilité par autrui : « Tiens, il ne m’a pas envoyé ses vœux, cette année ! » ou bien « Trop fière pour venir à mon anniversaire ! »  

Les rituels collectifs ont la même foction de cohésion sociale autour de valeurs communes, par exemple la cérémonie du 14 juillet où la France commémore la fête de la Fédération et rend hommage à la République, le socle de son unité.   

 

LES PROTOCOLES

Ce sont les programmes institutionnels qui gèrent les relations entre représenants d’entités juridiques et politiques. Chaque Etat établit par exemple une liste de  préséances publiques qui permet de gérer l’ordre des personnalités en toute circonstance : réceptions, discours, défilé.. .

La communauté des Etats a par ailleurs fixé un protocole international qui ne souffre pas d’exception à la règle.

Le développement des relations internationales rend obligatoire l’assimilation du corpus complexe de règles intangibles qui gère les échanges et les réunions des personnalités officielles.

Pour autant les cas d’espèces, les incidents, les impondérables forment le quotidien des services du protocole dont le talent ultime est de savoir faire face à tous les imprévus.

 

LES CEREMONIES

Ce sont les évènements personnels ou collectifs où se manifeste la cohésion du groupe social autour de valeurs communes. Les cérémonies familiales occupent ici une place essentielle : baptême, mariage, noces d’or, enterrements…

La réussite d’une cérémonie repose sur un savant équilibre entre ses éléments ritualisés et la touche personnelle qu’on y apportera.

 

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 10:40

 

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LE SAVOIR- VIVRE, ENTRE CIVILITE  ET  CONVIVIALITE

 

 

 

                 Vous vous demandez sans doute pourquoi, en découvrant ce blog j’ai souhaité dialoguer avec vous à propos du savoir-vivre, des usages et du protocole.

 

                 J’ai de plus en plus l’impression qu’une incompréhension se développe et se creuse dans l’opinion. D’une part, vous constatez autour de vous une dégradation  de la courtoisie et une augmentation des incivilités. D’autre part, on contaste une certaine gêne, des résistances dès que l’on évoque les règles du savoir vivre. Ne serait-on pas en train de prôner le retour au passé ? une manière désuète et surannée d’envisager les relations sociales ?

 

De la civilité à la convivialité

 

                 Peut-être que le mot « savoir-vivre », né à la fin du 17ème siècle,  a mal vieilli. Le terme de « civilité » qu’il a remplacé n’est plus guère compris même si on parle « d’ incivilités » pour désigner justement les manques au savoir-vivre. Pour ma part j’utilise souvent le terme « convivialité » qui me paraît l’expression moderne du désir de vivre ensemble dans une forme d’harmonie bien comprise.

              

                La convivialité s’exerce dans  les trois cercles où se mène une vie sociale : la famille, la société, le travail. Chacun d’entre nous est appelé à passer quotidiennement d’un cercle à l’autre plusieurs fois : cette souplesse, cette flexibilité oblige en toutes occasions à adapter sa manière d’être aux différents milieux tout en restant soi-même et à l’aise à chaque instant.

 

Le savoir-vivre, une transaction gagnant-gagnant

 

                Loin de nous l’idée d’édicter un catalogue normatif : « Fais, ne fais pas  ! » Notre objectif est de montrer que tout code, tout usage, tout rituel repose sur lebénéfice que tirent les parties d’une sociabilité apaisée. Savoir vivre avec les autres, ce n’est rien d’autre que privilégier l’échange, l’harmonie, repousser le conflit, respecter autrui et se faire respecter.

 

                Le refus d’entrer dans les drames, de cultiver les jeux psychlogiques, de dominer et de « racketter » l’autre est la base d’une hygiène de la civilité. Et  cela est vrai à tout moment : ainsi, par exemple,  la nécessité de maîtriser ses pulsions de domination s’applique au conjoint, aux amis, aux enfants, au travail.

 

               La transaction à la base du savoir vivre et de la sociabilité  est  toujours « gagnant- gagnant », une transaction où tout le monde tire son épingle du jeu. Cela s’applique aux faits sociaux les plus simples : saluer et être salué, recevoir et être reçu, échanger des cadeaux, comme aux plus sophistiqués : préséances,  protocole diplomatique…

 

 

Comprendre le passé pour mieux gérer le présent

 

              Une grande partie des comportements sociaux ont donné lieu à l’établissement de codes et d’usages fixés au cours de l’histoire. Pour autant, même si’ils ont un caractère contraignant,  il n’est pas inutile de savoir comment et pourquoi ils ont été constitués, de comprendre surtout ce qui continue de les justifier aujourd’hui. Si les places d’honneur reviennent aux personnes âgées, si l’ordonnance de la table est ritualisée, si l’on fait appel à des formules de politesse, cela a du sens et mérite d’être expliqué pour être justifié. Si un usage n’est plus ressenti comme utile, il disparaît, d’ailleurs sans que personne ne le regrette.

 

            Mais le plus intéressant reste la part considérable de conduites qui appellent au quotidien l’esprit d’initiative, qui sollicitent l’imagination et la réflexion. Comment réagir à une situation impromptue ? Le vrai art de vivre en société n’est pas dans l’application aveugle de règles préétablies mais dans ses choix personnels face aux situations les plus diverses. Là se révèle notre personnalité à nos propres yeux, aux yeux d’autrui.  

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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 15:57

 

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  SAVOIR VIVRE ET SE COMPORTER

 

                           en famille , en société, au travail

 

 

4 août 2011

 

               Une des premières règles du savoir-vivre est de savoir se présenter. Ce qui n’est pas si facile….Quand je vous aurai dit que je m’appelle Marie-France Lecherbonnier et que ma famille vient du Nord, mère belge, père dunkerquois, vous commencerez à me situer mais non à savoir d’où me vient la passion du savoir-vivre.

            

      J’ai eu la chance de naître dans une famille où la première valeur était de savoir vivre ensemble, de s’aimer, de recevoir  ses amis, d’être ouvert aux siens et aux étrangers. Valeur qui me paraît toujours essentielle, peut-être plus indispensable que jamais en un temps où chacun a tendance à se réfugier dans l’étroitesse de son cercle, de son clan, de son identité ou de sa communauté

 

               Depuis longtemps je réfléchissais à la publication d’un livre nouveau sur le savoir-vivre. L’ouvrage de Nadine de Rothschild avait ouvert la voie d’un nouveau ton, d’un nouveau  style. Mon projet a eu la chance de séduire le président des Editions Albin Michel, Francis Esménard, qui m’a laissé carte blanche. De cette rencontre est né mon Savoir-vivre et son succédané en livre de poche.

 

               La presse s’est montrée généreuse et prolifique. La télévision a amplifié la réception de mon message. On a compris que sans renier les principes fondateurs du savoir-vivre j’essayais de les adapter au temps présent et à l’évolution des mentalités. Après m’avoir testée en m’invitant de nombreuses fois à Europe 1, Laurent Cabrol m’a demandé de rejoindre son équipe à TF1. L’aventure a duré sept ans ! Laissez-moi saluer ici la complicité de Catherine Falgayrac qui m’a accompganée tout au long de ce parcours.

 

               Les éditeurs n’ont pas voulu être de reste. Il est vrai que des signatures importantes comme François Reinhard dans Le Nouvel Observateur, Janie Samet dans Le Figaro ou Roger-Pol Droit dans le Monde commençaient à s’interroger sur le sens à donner à cette embellie du Savoir-Vivre et du Protocole. Je veux ici tout particulièrement saluer les patrons des éditions Perrin, Xavier de Bartillat, du Chêne, Danielle Nees,  ou des Arts d’intérieurs, Nouchka Pathé, qui m’ont commandé des ouvrage sur le protocole, les arts de la table ou le mariage.

 

               Mon intervention dans les arts de la table m’a ouvert des portes nouvelles. Les instituts japonais, canadiens et chinois se sont passionnés par mes mises en scène de tables publiées dans la presse et dans les livres. Se sont alors nouées, notamment, avec les Japonais, des relations pérennes. C’est ainsi que j’ai le plaisir de former, depuis quinze ans des stylistes et des décorateurs issus des meilleures instituts et universités du pays du Soleil.

            Le porcelainier Philippe Deshoulières, à la tête d’une des plus anciennes et des plus belles marques de Limoges, m’a alors incitée à passer de la médiation à la création. Je lui ai alors proposé le projet d’un service de porcelaine à partir des magnifiques tapisseries de La Dame à la Licorne, ce qui a donné lieu à la production et à la commercialisation de ce service de Limoges.

 

                 Un éditeur espagnol, Del Prado, dirigé par Juan-Maria Martinez et Jean-François Bueno, m’a aussitôt proposé de rebondir en créant 60 boites de porcelaines et en rédigeant une encyclopédie générale de la porcelaine qui a été  traduite en cinq langues. 

 

                En même temps que cette activité tournée vers les arts de la table se développait, j’approfondissais la relation entre le savoir-vivre, plutôt tourné vers l’espace privé,  et le protocole, plutôt tourné vers l’espace public, dans un livre publié par les éditions Perrin, sous le titre le Protocole  (préface de Jean-Philippe Lecat). De là est née l’idée de créer un Institut inetrnational du Protocole à Beyrouth avec le président Samir Daher. Institut qui va fêter son dixième anniversaire. D’autres projets sont en gestation actuellement, si nécessaire est en ce moment la formation de personnels diplomatiques rôdés aux usages dans la perspective de la mondialisation, donc des échanges entre responsables de cultures diverses.

 

                Le savoir-vivre, le protocole, les arts de la table forment un patrimoine extraordinaire à aimer, à explorer et enrichir. Il faut aussi le moderniser, l’adapter aux réalités sociales et technologiques contemporaines. D’où le plaisir que j’ai pris à créer tout récemment le concept des tables lumineuses,ARTVITA, avec le décorateur vidéo Philippe Martin  qui court constamment à travers le monde pour illuminer des concerts géants et animer des événementiels fantastiques.                       

            

 

Marie-France Lecherbonnier

                

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 12:00


Particuliers, entreprises, collectivités

Maitrisez les usages du Savoir- Vivre et les codes du Protocole.

 

1) Comment se former aux règles du Savoir-Vivre dans la vie privée et au travail ?

 

2) Comment se former aux règles du protocole public et connaître les normes internationales ?

 

3) Comment organiser réceptions et cérémonies ?

 

4) Comment créer des ambiances originales pour vos réceptions et comment décorer votre table?

 NOUVEAU

 Association pour le Rayonnement du Savoir-vivre et du Protocole

  cliquer içi

 

 

 

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photo par Bruno Schneider

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  • Marie-France Lecherbonnier est  auteure, designer et conférencière. Elle anime des séminaires et formations continues en matière de Protocole et Savoir-Vivre en Europe, Asie et Afrique
Présentatrice du magazine télévisé « art de vivre »
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